La BERD

Le Liban rejoint la BERD pour accompagner son développement économique

By Nibal Zgheib

Lebanon joins EBRD in step to develop its economy

In english

بالعربية

Désormais actionnaire de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), le Liban aspire à devenir bénéficiaire des investissements et des conseils de celle-ci.

Le Liban est donc le cinquième pays membre de la BERD situé dans la partie méridionale et orientale du bassin méditerranéen (région SEMED), après l’Égypte, la Jordanie, le Maroc et la Tunisie. La Banque apporte un soutien aux réformes des politiques publiques et investit dans cette région depuis 2012. Le Conseil des gouverneurs de la BERD a en outre approuvé en mai dernier l’engagement de la Banque en Cisjordanie et à Gaza pour une période initiale de cinq ans, afin de soutenir le développement de l’économie locale en investissant via des fonds d’affectation spéciale.

Le Président de la BERD, M. Suma Chakrabarti, a souhaité la bienvenue au 68e actionnaire de la Banque, soulignant la volonté de cette dernière de se mettre au service du Liban, de son économie et de ses citoyens. « Nous sommes très fiers d’accueillir le Liban parmi nous et sommes bien décidés à nous engager rapidement et avec détermination dans ce pays », a-t-il déclaré. « La BERD dispose de moyens financiers et de compétences qu’elle peut utiliser au Liban, pour le plus grand bénéfice de ce pays, de son économie et de sa population.»

Souhaitant voir le Liban devenir un pays d’opérations à part entière, la BERD devrait se mettre en quête d’opportunités lui permettant d’apporter son soutien à la compétitivité du secteur privé, de promouvoir un approvisionnement durable en énergie et d’améliorer la qualité et l’efficacité des services publics.

Il appartient maintenant au Conseil des gouverneurs de la BERD, qui représente les actionnaires de la Banque, d’accorder au Liban le statut de pays d’opérations.

Dans leur demande d’adhésion  à la BERD, les autorités libanaises soulignaient l’importance du soutien de la Banque pour assurer une croissance économique durable du pays, par un renforcement des secteurs déterminants de l’économie et une aide aux réformes.

La Banque a d’ores et déjà investi quelque 5,2 milliards d’euros, répartis sur 130 projets, dans la région SEMED. Ces projets concernent les ressources naturelles, les institutions financières, l’agro-industrie, l’industrie manufacturière et les services, ainsi que les projets d’infrastructures (électricité, distribution d’eau et eaux usées, modernisation des services de transport).